Description
Grand connaisseur des écrits du Docteur commun et de ceux d’Aristote, l’auteur s’attache à replacer la politique sur le plan moral, c’est-à-dire sur le plan de l’agir humain. Cela à l’opposé de certaines conceptions qui ne voudraient voir dans la politique qu’une métaphysique ou qu’une physique. L’État doit être à la poursuite du bien commun, bien qui doit correspondre véritablement aux aspirations et aux exigences de la nature humaine. L’État travaille donc à la recherche d’un véritable humanisme. Ce bien humain, quel est-il ? L’auteur entreprend une vaste enquête pour nous le faire (re)découvrir en compagnie de saint Thomas d’Aquin. Le père Lachance se refuse d’entrer dans une distinction abusive entre individu et personne, qui dénature toute la perspective de la vie politique et humaine. L’État n’est pas au service de la personne. Au contraire la personne est subordonnée à l’État. C’est dans la vie sociale que l’homme trouve sa perfection et rien ne peut faire disparaître la dimension sociale et politique de sa vie morale. La lecture de ce beau livre est fructueuse : son exposé graduel forme et structure l’esprit. L’intelligence est conduite à l’admiration de l’œuvre de Dieu. L’ouvrage est de nature à rendre d’éminents services à ceux qui s’interrogent sur la nature de la chose politique.
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